MAQUETTES HISTORIQUES

À ce niveau, mon intervention se résume à la conception et à la réalisation de maquettes à partir de plans de fouilles archéologiques et de leur interprétation. Ces maquettes peuvent illustrer le quotidien des populations amérindiennes à travers la préhistoire ou encore des événements et des lieux historiques sous les formes désirées.

 

Village iroquoien du Saint-Laurent vers 1450.

 

Fortifications à la Pointe aux Anglais en 1813.

Salaberry-de-Valleyfield fait partie prenante des grandes stratégies militaires pour contrer l’invasion américaine. Aux lendemains de la déclaration de guerre entre les États-Unis et le Canada (Britannique), diverses offensives sont mises en place.

C’est en 1813 que le nerf de la guerre se transpose à nos limites frontalières et au coeur de notre fleuve. Montréal est menacée en provenance des rivières Richelieu, Châteauguay et du lac Saint-François. Salaberry-de-Valleyfield doit alors se fortifier.

Notre projet d’exposition veut présenter les événements de 1813 à la Pointe aux Anglais. Documents d’archives, maquettes, reconstitutions permettront d’explorer la position géographique de la ville, en lien avec les menaces américaines, ses installations de fortification, les stratégies militaires mises de l’avant par de Lotbinière et Scott pour contrer les attaques. Cette exposition permettra également aux citoyens de réaliser les traces encore marquantes sur le territoire de cette épisode.

Novembre 1813 est un moment intense dans la région. De plus, une redoute est conçue à la Pointe-aux-Anglais, anciennement appelée « Longue-Pointe » et une route est établie entre Pointe-aux-Anglais et Coteau-du-Lac dans le but d’établir un passage de communication. Cette route se nomme Grande-Île.

En prévision d’une attaque imprévue, le colonel de Lotbinière permet la construction de petits chemins qui conduisent à Beauharnois. Dirigeant les travaux, le Colonel Scott, qui s’occupe notamment du fort de Coteau-du-Lac, se rend compte de l’imminence d’une attaque américaine. Finalement, ni le fort de Coteau-du-Lac ni le Blockhaus de la Pointe-aux-Anglais ne sont attaqués.

Notes et références :
MUSO – Musée de société des Deux-Rives – Salaberry-de-Valleyfield, QC, Canada

 

 

Campement algonquin en 1650, mission Jésuite de Sillery.

 

 

École de fouilles de l’Université de Montréal, Pointe du Buisson.

 

 

Maquette d’un foyer préhistorique de la rivière Eastman, Baie James.

 

 

Village de Hochelaga en 1535, pour l’exposition les Iroquoiens du Saint-Laurent, Pointe à Callière, Montréal.

 

 

Maison-longue Iroquoienne, époques différentes, CISA Droulers, exposition permanente.

 

 

Mission Jésuite de Sillery en 1650.

 

 

Patriotes à Beauharnois, novembre 1838.

 

 

Village Iroquoien du Saint-Laurent, site archéologique Mandeville, Sorel-Tracy.

 

 

Émeute des Irlandais, 12 juin 1843 à Saint-Timothée, QC.

 

 

Camp militaire français en 1755, Pointe du Buisson, Beauharnois.